Quête initiatique - Dovahkiin

 

Dans les confins glacés et impitoyables de Lysialles, au sud des Monts Boréalys, là où les glaciers s’enfoncent dans la pierre et où la lave dort sous la glace, tu es convoqué.e à embrasser le Rite du Feu et du Sang.

Par décret de l’Assemblée des Présidents de Blasklongar, tu es appelé.e à te rendre dans les Forges Jumelles de Djupanglir, sanctuaire du feu éternel où furent façonnés les premiers sabres draconiques.

Là-bas repose le Cœur du Dragon, un cristal ancien, né de la rencontre du souffle de Valthorg et du givre du monde.
Ce joyau n’est pas un simple minerai : il contient la braise primordiale de ton peuple, celle qui, si elle est domptée, devient arme et âme à la fois.

Mais le Cœur n’offre pas sa flamme à l’imprudent.
Il dort dans la plus ancienne des cavernes de Djupanglir, un gouffre où le froid mord la chair et où seule la chaleur du cœur subsiste.

Là, au centre d’un autel de glace translucide, sommeille une structure runique dont les reflets dansent comme des flammes prisonnières.
Les anciens disent qu’elle fut sculptée par Tiamat l’Incinératrice, reine draconique déchue, pour éprouver les lignées de Valthorg et séparer les cendres des flammes véritables.

Gravée dans le socle, tu trouveras une énigme, effacée par le temps, que seul un esprit forgé dans le feu et la logique pourra déchiffrer :

"Là où la pierre brûle sans se consumer,
Là où le souffle réchauffe les morts,
Là où le métal se souvient du tonnerre,
Là où la lumière pleure dans la glace,
Là où la flamme choisit son maître."

Ces cinq vers désignent les Cinq Flammes de Tiamat, gardiennes élémentaires de l’Enclume.
Tu devras les nommer, les reconnaître, et comprendre la leçon cachée dans leur ordre.

Car une seule flamme t’est destinée — celle dont la couleur épouse ton âme.
Lorsque tu la trouveras, approche ta main du Cœur du Dragon.
Si ton feu intérieur est juste, la glace s’écartera d’elle-même.
Sinon, elle se refermera sur toi, et ton nom se perdra parmi les échos du givre.

Souviens-toi : un Dovahkkin ne forge pas une arme.
Il s’y lie.